vendredi 6 avril 2012

Pâques !


Ah, cette période pascale ! Tout est magique. Les œufs viennent des Lapins, les sucres filent et se colorent, les agneaux tout doux et les fières petites oies sont en pain d'épices, les poissons et les jolies coccinelles sont en pâtes d'amende, les fruits de mer sont en praline... Et puis il y a les poules, les coqs, les poussins et les fameuses poulettes de Ktou.

Tout un petit monde de douceurs et de surprises pour ravir les enfants et ceux qui le sont restés...

3 commentaires:

claudine a dit…

vos chocolats, de vrais chocolats, au beurre de cacao, sont excellents!

et j'en profite pour dire que votre baeckeoffe aux escargots est une excellente spécialité aussi!

lapind'épices a dit…

C'est un plaisir pour moi de ravir les papilles des gourmets et des gourmands. Je crois que vous appréciez aussi "les oublies de Nancy" ? Je vous remercie vivement pour votre message qui est aussi un encouragement au maintien des commerces de proximité.

claudine a dit…

et oui, nous apprécions aussi les choses simples que sont les oublies de Nancy!

mais sait-on que ces sortes de gaufres ont une histoire très ancienne?

La corporation des pâtissiers fut l'une des plus anciennes qui aient été établies à Paris. Elle existait déjà sous Philippe Ier en 1000, et fut confirmée depuis par Philippe V en 1321, par Philippe VI en 1330, par Charles VI en 1400, par Charles VIII en 1480.

C'est des statuts de ce temps qu'ont été tirés les 34 articles, relatifs à la corporation, donnés par Charles IX en 1566, confirmés par Henri III en 1576, par Henri IV en 1594 et 1598, par Louis XIII en 1612, par Louis XIV en 1653 et enfin par Louis XV en 1723.

De la communauté des pâtissiers sont sortis les corps des marchands de vins, rôtisseurs, fruitiers, pains d'épiciers.

Les pâtissiers jouissaient également du droit exclusif de fabriquer tout ce qui concerne les fers pour oublies, gaufres, cornets, sans omettre le plaisir des dames, en vertu de leurs titres.
Estérets et supplications étaient probablement aussi un genre d’oublies ; car les statuts donnés aux Oublieux en 1406, portent que personne ne pourra exercer ce métier à Paris, s'il ne sait faire par jour cinq cents de grands oublies, trois cents de supplications, et deux cents d'estérets.

mais on en reparlera sans doute

à bientôt donc

bien cordialement